Diabète de type 1: symptômes, causes et traitement

Le diabète de type 1 touche près de 50 000 personnes en Suisse. Elles doivent respecter chaque jour une routine stricte, qui consiste à s’injecter de l’insuline, contrôler la glycémie et vérifier l’apport énergétique de chaque repas. Les nouvelles technologies modernes leur facilitent la tâche et les aident à mieux gérer leur maladie.

Texte: Nicole Krättli

Images: iStock

4 min

19.11.2025

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Le diabète se développe de manière insidieuse et les symptômes apparaissent souvent de manière inopinée. Épuisement, soif insatiable et perte de poids sont des symptômes typiques du diabète de type 1. Cette maladie auto-immune bouleverse la vie des personnes qui en sont atteintes. Aujourd’hui cependant, grâce aux thérapies modernes, aux capteurs et aux pompes à insuline, il est possible de contrôler sa glycémie avec une précision extrême.

Qu’est-ce que le diabète de type 1?

Diabète de type 1 est une maladie auto-immune. Le système immunitaire se retourne contre l’organisme; plus précisément contre les cellules bêta du pancréas, qui produisent normalement l’hormone de l’insuline.

L’insuline agit comme une clé qui «ouvre» les cellules pour que le corps puisse transformer en énergie le sucre qu’il a absorbé par le biais des aliments et des boissons consommés. Sans insuline, le sucre reste toutefois dans le sang et s’accumule. La concentration élevée de sucre dans le sang provoque alors toute une série de troubles.

Autrefois, on parlait de diabète «juvénile» ou «insulinodépendant», car la maladie se déclare souvent pendant l’enfance ou l’adolescence. Mais elle peut aussi toucher des personnes de tout âge. Selon l’organisation «diabètesuisse», environ 50 000 personnes sont atteintes de diabète de type 1 dans notre pays.

Quelle est la différence entre le diabète de type 1 et celui de type 2?

Le diabète de type 1 et le diabète de type 2 se traduisent tous deux par une élévation du niveau de sucre dans le sang. Les causes sont toutefois fondamentalement différentes. Pour le diabète de type 1, la production d’insuline s’arrête complètement, alors que dans le cas du diabète de type 2, l’organisme ne parvient plus à utiliser correctement l’insuline disponible.

Pour le diabète de type 1, le système immunitaire attaque et détruit les cellules du pancréas qui produisent l’insuline. Les symptômes apparaissent généralement de manière soudaine et, s’ils ne sont pas traités, se traduisent rapidement par un taux de sucre élevé dans le sang dangereux pour la santé. Les personnes concernées doivent donc s’injecter de l’insuline dès le début afin de réguler leur glycémie.

Le diabète de type 2, quant à lui, se développe de manière insidieuse. Le pancréas continue à produire de l’insuline, mais les cellules du corps ne sont plus capables de l’utiliser efficacement. Les spécialistes parlent ici de résistance à l’insuline. Dans la plupart des cas, le début de la maladie est caractérisé par un excès d’insuline dans le sang, jusqu’à ce que les cellules finissent par «s’épuiser» et que la production diminue.

Le surpoids, le manque d’activité physique et certaines prédispositions héréditaires favorisent le développement du diabète de type 2. Alors qu’on parlait autrefois de diabète tardif, lié à l’âge, il est aujourd’hui de plus en plus fréquent chez les jeunes adultes et les adolescent-es, notamment en cas de fort surpoids. Plus de 450 000 personnes souffrent de diabète de type 2 en Suisse.

Contrairement au type 1, il est possible d’influencer positivement le type 2 en modifiant son mode de vie. Manger équilibré, faire régulièrement de l’exercice et perdre du poids améliorent considérablement la teneur de sucre dans le sang. Ce n’est que lorsque ces mesures ne suffisent pas que l’on a recours à des comprimés ou, plus tard, à l’insuline.

Au total, près de 589 millions de personnes sont atteintes de diabète dans le monde, et la tendance est à la hausse. La Fédération Internationale du Diabète prévoit une augmentation de 45% du nombre de malades d’ici 2050, qui dépassera la barre des 850 millions. 

Symptômes: comment identifier un diabète de type 1?

Parmi les symptômes typiques du diabète de type 1 figurent une forte sensation de soif et des mictions fréquentes. En tentant d’éliminer l’excès de sucre par l’urine; l’organisme perd ainsi du liquide. Les personnes touchées sont également fatiguées, manquent d’énergie et perdent du poids alors qu’elles mangent normalement. Certain-es malades évoquent aussi des troubles de la vision, une peau sèche ou des démangeaisons.

Si le diabète de type 1 n’est pas diagnostiqué ou s’il n’est pas traité correctement, le niveau de glycémie peut augmenter dangereusement. Et provoquer une complication métabolique, surnommée acidocétose diabétique. Elle se manifeste par des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, une respiration rapide, profonde, et une haleine «fruitée» du fait de l’expiration de l’acétone.

En l’absence de traitement, l’acidocétose peut évoluer en coma diabétique et constituer une urgence absolue qui doit être traitée immédiatement par un médecin. Si vous constatez de tels symptômes sur votre personne ou chez des proches, appelez immédiatement les urgences (144).

Le diabète chez les enfants

Le diabète de type 1 constitue le trouble du métabolisme le plus courant chez les enfants et les adolescent-es. Les symptômes typiques sont:

  • Une sensation de soif permanente
  • Des mictions fréquentes
  • Une perte de poids
  • De la fatigue

Malheureusement, la maladie n’est souvent diagnostiquée que très tard. Comme l’explique l’Association allemande du diabète (DDG), environ un enfant sur quatre présente une acidocétose diabétique lorsque le diagnostic est posé.

Comme chez les adultes, l’acidocétose diabétique chez les enfants se manifeste également par des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, une respiration rapide et une haleine sentant l’acétone. Or, chez les jeunes enfants en particulier, ces symptômes passent facilement inaperçus ou peuvent être confondus avec une infection. Il faut donc consulter rapidement un médecin pour éviter de graves complications.

Causes et facteurs de risque: comment développe-t-on un diabète de type 1?

Contrairement au diabète de type 2, le diabète de type 1 n’est pas dû à une mauvaise alimentation ou à un manque d’activité physique, mais au fait que le système immunitaire se retourne contre l’organisme. Or, on ne sait pas exactement pour quelle raison il agit de la sorte.

On sait toutefois que plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. La prédisposition héréditaire en fait partie. Les enfants de mères souffrant de diabète de type 1 ont une probabilité d’environ 3% de développer la maladie, tandis que le risque est estimé à 5% si c’est le père qui en est atteint. Si les deux parents en souffrent, le risque est de 25% environ, comme l’indique diabinfo.de, le portail d’informations du Centre de recherche allemand pour la santé et l’environnement. Néanmoins, pour près de 90% des enfants concernés, le diabète de type 1 n’est pas présent dans le cercle familial.

Le milieu de la recherche étudie également l’influence des facteurs environnementaux. Des études montrent clairement que l’exposition à certaines infections virales , comme le virus Coxsackie, les orillons ou la rubéole, pourrait jouer un rôle. Une carence en vitamine D, un accouchement par césarienne, l’apport précoce de gluten dans l’alimentation ou la composition de la flore intestinale sont soupçonnés d’augmenter le risque de développer la maladie.

Avant que celle-ci ne se déclare, l’attaque des cellules bêta passe souvent inaperçue pendant des mois ou des années. Ce n’est que lorsqu’une grande partie de ces cellules est détruite que les troubles glycémiques et les symptômes correspondants apparaissent.

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Comment le diabète est-il diagnostiqué?

Par le passé, on détectait le diabète au goût sucré de l’urine. D’où son nom de «diabète sucré». Aujourd’hui, les méthodes modernes permettent de le diagnostiquer en toute simplicité et avec une grande fiabilité.

La mesure du niveau de glycémie en constitue l’étape la plus importante. Elle se fait au moyen d’une prise de sang, en général le matin et à jeun, c’est-à-dire au moins huit heures après avoir mangé ou consommé des boissons sucrées pour la dernière fois. Une glycémie durablement élevée constitue le principal critère du diagnostic, comme le souligne l’hôpital universitaire de Zurich.

Si les valeurs se situent dans la zone limite, on procède souvent à un test de tolérance au glucose: le patient ou la patiente boit une solution sucrée, puis on effectue une nouvelle prise de sang au bout de deux heures pour mesurer la glycémie. Ce test permet de voir à quel point le corps est capable de transformer l’absorption de sucre.

Le médecin détermine également l’hémoglobine glyquée, c’est-à-dire le taux de sucre moyen dans le sang sur les deux à trois derniers mois. Une valeur durablement élevée est considérée comme un signe de diabète existant.

Traitement et insulinothérapie

Le diabète de type 1 est incurable, mais on peut très bien le traiter. L’objectif est de stabiliser le plus possible le niveau de glycémie et d’éviter les fluctuations. Les personnes qui savent précisément la contrôler peuvent mener une vie active et dépourvue de troubles.

L’insuline injectée vient remplacer celle que le corps ne produit plus

Comme le pancréas ne produit plus sa propre insuline, les personnes concernées doivent se l’injecter elles-mêmes tout au long de leur vie. L’insulinothérapie intensifiée, selon le schéma basal-bolus, constitue désormais le traitement standard: une insuline à action prolongée couvre les besoins de base de l’organisme; une insuline à action rapide est injectée au moment des repas. Elle permet ainsi de reproduire le plus fidèlement possible l’évolution naturelle de la glycémie.

Les personnes concernées contrôlent leur glycémie plusieurs fois par jour, soit en piquant leur doigt, soit à l’aide d’un capteur de glucose en continu.

Aujourd’hui, les pompes à insuline modernes sont capables d’effectuer une grande partie de ce travail: elles injectent automatiquement de petites quantités d’insuline que l’on peut ajuster manuellement si nécessaire. Combinées à des capteurs, elles détectent rapidement les changements et sont en partie capables de réguler automatiquement le dosage.

Le système hybride en boucle fermée en constitue la version la plus avancée: il s’agit d’une pompe à insuline qui, grâce à des capteurs, dose l’insuline presque automatiquement. Selon diabinfo.de, de plus en plus de personnes atteintes de diabète de type 1 réduisent ainsi leur risque d’hypoglycémie et stabilisent davantage leur métabolisme.

Les diabétiques de type 1 assument une grande partie de leur traitement. Ces personnes doivent apprendre à mesurer leur glycémie, à adapter les doses d’insuline, à évaluer les repas et à tenir compte correctement de l’activité physique. Pour ce faire, il faut acquérir les connaissances nécessaires, apprendre une certaine routine et être bien épaulé-e. Des formations sur le diabète sont proposées en ce sens. 

Un nouvel espoir dans le monde de la recherche

Un essai clinique de petite taille, mais très médiatisé, fait actuellement parler de lui. Des chercheurs américains et canadiens sont parvenus à greffer des cellules productrices d’insuline issues de cellules souches chez des diabétiques de type 1. Administré à un échantillon de 14 patientes et patients, ce traitement a créé la surprise de par son succès, comme le mentionne la revue «New England Journal of Medicine»: Au bout d’une année, dix des douze personnes traitées ont réussi à maintenir leur glycémie à un niveau stable sans s’injecter d’insuline.

Certes, elles doivent prendre des médicaments pour éviter les réactions immunitaires, mais les spécialistes évoquent une possible percée dans la recherche sur le diabète. Si le procédé en est encore à un stade expérimental, il nourrit l’espoir de guérir, un jour, les diabétiques de type 1.

Diabète de type 1 et alimentation: qu’est-il possible de manger?

Une alimentation équilibrée fait partie du traitement. Comme le précise diabètesuisse, outre l’insuline et l’activité physique, une alimentation équilibrée constitue l’un des piliers du traitement. L’objectif est de stabiliser la glycémie, les lipides sanguins et la tension artérielle tout en prévenant les complications dues au diabète.

En principe, les personnes atteintes de diabète de type 1 peuvent manger de tout, mais en faisant attention aux quantités et aux associations. De nos jours, les insulinothérapies et les pompes permettent d’organiser les repas de manière plus flexible. Il est important, pour stabiliser la glycémie, de consommer les glucides en connaissance de cause et d’adapter la dose d’insuline en conséquence. 

  • Choisir des glucides complexes

    diabètesuisse recommande de privilégier les glucides complexes présents dans les produits à base de blé complet, les légumineuses, les légumes et la salade. Ils font monter la glycémie plus lentement et fournissent une énergie plus durable. Les glucides simples, en revanche, que l’on trouve dans les sucreries, le miel ou les jus de fruits, provoquent une hausse rapide de l’index glycémique. Leur consommation doit donc rester exceptionnelle.

  • Des protéines et des lipides pour maintenir l’équilibre

    Les protéines présentes dans la viande, le poisson, les produits laitiers, les œufs, le tofu, les légumineuses et le seitan doivent être intégrées à chaque repas. Elles favorisent une sensation de satiété durable et stabilisent la glycémie. Les graisses saines provenant des noix, des huiles végétales et du poisson gras sont à privilégier. En revanche, diabètesuisse préconise de réduire le plus possible les graisses saturées présentes dans la charcuterie, le beurre ou les produits industriels afin de diminuer le risque de maladies cardiovasculaires.

  • Composition de l’assiette

    L’assiette recommandée par diabètesuisse aide à planifier facilement les repas:

    50% de l’assiette: légumes, salade et fruits

    25% de l’assiette: aliments riches en protéines

    25% de l’assiette: accompagnement contenant de l’amidon

Vivre avec un diabète de type 1

Connaissances, routine et soutien sont indispensables pour vivre avec le diabète de type 1 au quotidien. Il est essentiel d’avoir des objectifs réalistes.

  • Conséquences psychiques

    Cette thérapie à plein temps peut être pesante. La détresse liée au diabète, un stress émotionnel lié à la peur de l’hypoglycémie et de ses séquelles, va au-delà de la simple charge mentale. Non traitée, cette détresse peut aggraver les problèmes de glycémie. Il est donc essentiel de prendre au sérieux les signes psychiques et de se faire aider.

  • Acceptation

    Vivre avec le diabète demande de la patience, y compris envers soi-même. L’acceptation est ici le maître mot: il est possible de se sentir en colère ou dépassé-e par les événements, mais il faut toujours rester actif. La motivation varie chez presque toutes les personnes atteintes de diabète. Suivre des formations, échanger avec d’autres et se fixer des objectifs réalistes permet d’entretenir la motivation. 

  • Vie professionnelle

    Les diabétiques peuvent en principe exercer n’importe quel métier. Ce qui est décisif, c’est que la profession exercée soit compatible avec une bonne gestion du traitement. Seules les activités comportant des exigences particulières, comme le travail posté ou le transport de personnes, nécessitent une évaluation individuelle des risques. Parler de son diabète à ses collègues peut être rassurant. Car en cas d’urgence, ils-elles sauront comment réagir.

  • Activité physique

    L’activité physique améliore la sensibilité de l’organisme à l’insuline, la tension artérielle, le bien-être et prévient les séquelles. Éviter les hypoglycémies constitue le plus gros défi. Il faut savoir ajuster la dose d’insuline et l’apport en glucides en fonction de l’effort physique. Les pompes à insuline et les capteurs de glucose en continu facilitent la tâche.

  • Conduire

    L’hypoglycémie peut affecter la capacité de réaction. Il faut donc contrôler sa glycémie avant de prendre le volant, avoir des glucides à action rapide à portée de main dans le véhicule et prendre au sérieux certains signaux d’alarme. En Suisse, un niveau de risque est attribué aux conducteur-rices diabétiques en fonction du traitement suivi, ce qui se traduit par certaines conditions à respecter.

  • Voyager

    Les diabétiques doivent bien préparer leur voyage, tout particulièrement si celui-ci est long, en cas de décalage horaire ou d’activités particulièrement intensives sur le plan physique. L’insuline et les accessoires nécessaires doivent être transportés dans le bagage à main. Pensez à vous munir d’un certificat médical. Avant de partir, contrôlez votre couverture d’assurance, vérifiez que vous êtes à jour avec les vaccins et tenez compte des recommandations pour votre destination. Dans les pays chauds ou en cas de troubles gastro-intestinaux, le risque d’hypoglycémie augmente. Il faut donc contrôler plus souvent le niveau de glycémie et avoir à portée de main des glucides à action rapide.

  • Vieillir

    À un âge avancé, il s’agit surtout d’éviter les épisodes d’hypoglycémie. Le traitement, les médicaments et les moyens auxiliaires doivent être régulièrement adaptés à la vie quotidienne, à la fonction rénale et aux capacités personnelles, en concertation étroite avec le médecin de famille ou le diabétologue.

    diabètesuisse propose du matériel d’information, des notices et des brochures pratiques spécialement adaptés à la Suisse. La plateforme diabinfo.de, proposée par le Centre de recherche allemand pour la santé et l’environnement, fourmille également d’informations utiles.

À quoi les femmes enceintes doivent-elles faire attention?

Une grossesse alors que l’on est atteinte de diabète de type 1 est aujourd’hui tout à fait possible. Les technologies modernes, telles que les pompes à insuline et les systèmes de mesure du glucose en continu, permettent de contrôler précisément la glycémie, de sorte que la grossesse se déroule généralement sans problème. Elle nécessite toutefois une planification minutieuse: stabiliser sa glycémie avant la conception réduit considérablement le risque de malformations et de complications.

Une bonne préparation et un contrôle étroit

Les grossesses de femmes souffrant de diabète de type 1 ne sont pas nécessairement considérées comme des grossesses à risque. Ce qui est décisif, c’est que le métabolisme soit bien équilibré et qu’il n’y ait pas de comorbidités graves. 

Une étroite collaboration – à mettre en place de préférence avant la grossesse – entre les équipes de diabétologie et de gynécologie est essentielle. Les spécialistes recommandent également de prendre quotidiennement de l’acide folique au moins trois mois avant la conception afin de prévenir les malformations du système nerveux de l’enfant.

Les besoins en insuline évoluent en permanence pendant la grossesse: il faut généralement moins d’insuline au début, tandis que les besoins augmentent considérablement vers la fin. Il est indispensable d’effectuer des contrôles réguliers tout au long de la grossesse et d’adapter les doses pour éviter les hyperglycémies ou les hypoglycémies.

L’accouchement et ses suites

Les besoins en insuline chutent rapidement après la délivrance. Il est donc essentiel de déterminer à l’avance la manière dont le dosage sera adapté pendant et après l’accouchement. Après la délivrance, les besoins en insuline diminuent considérablement avant de retrouver le niveau précédant la grossesse.

Le nouveau-né fait l’objet d’une surveillance étroite dans les premières heures qui suivent sa naissance afin d’identifier rapidement les hypoglycémies. L’allaitement aide à stabiliser la glycémie du bébé et a également un effet bénéfique sur le métabolisme de la mère.

Quelle est l’espérance de vie des diabétiques?

Les personnes atteintes de diabète de type 1 vivent aujourd’hui plus longtemps qu’auparavant, et le poids de la maladie diminue globalement avec l’âge. C’est ce que révèle une analyse de données provenant de plus de 200 pays, publiée dans le «British Medical Journal». Depuis les années 90, la mortalité des plus de 65 ans a baissé et les conséquences graves de la maladie sont moins fréquentes, surtout là où il est facile de se faire soigner. Les chercheur-ses soulignent toutefois que le fait de mesurer régulièrement la glycémie, de savoir bien doser l’insuline, de faire de l’exercice, de manger sainement et d’effectuer périodiquement des contrôles médicaux explique ces bons résultats.

Une analyse de données britannique datant de 2020 en décrit l’importance. En moyenne, les personnes atteintes de diabète de type 1 vivaient environ sept à huit ans de moins lorsque leurs valeurs étaient mauvaises pendant une longue période. Chaque année problématique supplémentaire se traduisait grosso modo par trois mois de vie en moins, comme le rapportent les auteur-es. 

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